Textes de Martine Segard.
        Photos de Martine Segard et Gérard Pujol.

Charles de Louvrié à l’honneur

Chaque année, la commune de Campouriez honore Charles de Louvrié, l’inventeur du premier réacteur, né en 1821 sur sa commune. Dès le vendredi soir, l’association « Théâtre en Viadène » présentait sa dernière création, « Charles le conquérant » devant une salle des fêtes comble, en présence de M. Alain Marc, sénateur, Mme Pauline Cestrières, maire de Montézic, M. Christophe Delmas maire de Campouriez et des membres de l’association des Amis de Charles de Louvrié : M. Pujol, M. Poissonnier et M. Winter.

     

Cette jeune troupe de comédiens composée de collégiens et de quelques adultes a fait revivre les inventions avant-gardistes de Charles de Louvrié.

Le public a été conquis par la virtuosité de ces acteurs en herbe, mise en scène par Nadine Vignolo.

La soirée s’est terminée en plein air autour d’un dîner saucisse aligot servi par « Au fil de l’Aubrac » dans une ambiance conviviale.

Les astres et l'astronomie...

        Textes de Martine Segard.
        Photos de Martine Segard et Gérard Pujol.

Le lendemain, 20 juillet, portes ouvertes du musée Charles de Louvrié à Bes-Bédène pour la visite de l’exposition « Plan de vol » commentée par Gérard Pujol,

puis direction le camping du Loradiol où les plus jeunes ont été ravis de s’initier aux vols de drones sous les conseils de Robert Couderc et Gérard Pujol..

La soirée a commencé à Montézic avec une initiation à l’astronomie orchestrée avec dynamisme par Gérard Pujol, suivi de nombreuses questions-réponses.

Puis direction Saint-Gervais, au bord du lac pour observer le ciel. Mais la tempête de pluie, grèle, vent, a fait se replier tout le monde au bar-restaurant autour de conversations très instructives en présence de M. Rispal maire de Saint-Symphorien-de-Thénières.

  Gérard Pujol explique qu'aujourd’hui on est capable à un instant donné de déterminer la distance Terre – Lune avec une précision centimétrique !
On doit cette précison à un simple réflecteur "catadioptrique" déposé sur la Lune par la mission Apollo 11. Le module de base d'un réflecteur catadioptrique est un objet composé de 3 miroirs positionnés exactement à 90° comme sur le coin d'un cube. Celui de la mission Apollo 11 est un réflecteur composé d'une centaine de ces modules. Si vous envoyez un rayon laser sur n’importe lequel des miroirs de ce type de réflecteur, on peut démontrer que quelque soit le point visé le rayon repart exactement dans la même direction.
Et d’ajouter : « On trouve ce genre de réflecteur passif sur beaucoup de véhicules, notamment les vélos, afin d'améliorer leur visibilité et leur sécurité de nuit «

* Plusieurs (au moins 5) réflecteurs de ce type ont été déposés sur la Lune. Le plus utilisé, parce qu'il est le plus grand, a été déposé par Apollo 15. Beaucoup de pays les utilisent et, en France, c'est l'observatoire de Nice qui est en charge des tirs lasers et des calculs de position. Cette précision permet de déterminer l'orbite lunaire avec précision... au point que l'on a constaté un éloignement progressif de 3,8 cm / ans !